Des hausses de
cotisations MGEN aussi drastiques qu'inacceptables
La pilule a du mal à passer , une
litote, lorsque au regard des
informations qui nous sont parvenus, le
montant de nos nouvelles cotisations MGEN se dévoile : des augmentations drastiques
à peine imaginables. A tel point qu’une question se pose : certes, en
2017, après avoir perdu 8 millions
d’euros - mais un résultat net positif de 12,4 millions en 2016 - le nombre de
mutualistes a tout de même augmenté de 30 000 environ. Augmentation qui,
soit dit en passant, n’a fait qu’amortir le passif puisqu’elles ont permis
d’engranger des recettes supplémentaires à hauteur de 1,7%, quand les charges,
elles, ont augmenté de 1,9%. Jusqu’à quand ? Et ce, d’autant plus qu’il ne
faut pas oublier qu’en 2017 les cotisations n’avaient pas subi de hausse.
Ces
augmentations sont d'autant plus douloureuses que ces dépenses sont aujourd’hui
comptabilisées comme des dépenses non-arbitrables ou pré-engagées. Or, ces
dépenses pré-engagées, considérées comme des charges
fixes, sont celles qui ont le plus augmenté depuis 25 ans.
Mais pour les
sociétaires du Lycée Français de Moscou il s’agit d’une augmentation vertigineuse
qui ne pourra être sans conséquences. Les témoignages sont nombreux et amers lorsque
les nouvelles grilles imposent des
augmentations de plus de 1600 euros soit de plus de 70 %. Ou
lorsqu'un collègue voit sa cotisation passer au niveau le plus élevé (Magenta) alors que
ses enfants sont remboursés à un niveau inférieur.
Tout aussi choquante
est la méthode qui se caractérise par
l'absence de communication de la de la MGEN sur ces hausses hors normes et
imposées. La transparence a encore un long chemin à parcourir pour faire le
trajet Le Mans-Moscou.
Concernant le remboursement à 100% des prothèses dentaires
et auditives et des lunettes d’ici à 2022, les mutuelles doivent se
projeter en réalisant une provision pour risque et augmentent de ce fait leur
tarif dès 2019, pour faire face aux futurs remboursement. Va-t-on encore assister à d'autres augmentations
futures ?
Les dirigeants de la MGEN n'emploient certainement pas
la bonne méthode pour attirer de nouveaux sociétaires, (faut-il dorénavant
parler de «clients» ?) voire pour garder
les anciens. Ils ne doivent donc pas oublier que la «concurrence» existe. Les enseignants du lycée français de Moscou leur
font part de leur profond mécontentement et souhaitent qu’une alternative
satisfaisante soit trouvée à cette évolution. Dans le cas contraire, ils sauront s'adresser
à cette concurrence.
SNES-SNEP Moscou
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